Taiko (太鼓) veut dire tambour en japonais, ce mot vient du chinois : 太鼓 ; pinyin : tàigǔ ; littéralement : « tambour le plus grand » mais ce mot est généralement utilisé en dehors de ce pays pour désigner les différentes formes de tambours. Les Japonais préfèrent utiliser le terme plus spécifique wadaiko (和太鼓, littéralement tambour japonais), associé depuis longtemps à l’histoire du Japon. (définition Wikipédia)
Son histoire :
On en trouve déjà des traces au VIe siècle dans les sépultures sous tumulus (kofun) sur le pourtour et au sommet desquelles certains haniwa, sorte de figurines anthropomorphes en terre cuite, sont représentées un tambour à la main. À cette époque, plusieurs instruments de musique sont introduits au Japon au cours d’échanges avec d’autres pays de l’Asie de l’Est. Entre le Ve et le VIIe siècle, des musiciens originaires de la péninsule coréenne se rendent au Japon pour y pratiquer leur art. En 752, lors de la cérémonie d’ouverture des yeux de la statue de Bouddha du temple Todaiji à Nara, de nombreux musiciens, en provenance de divers pays d’Asie, se réunissent pour exécuter un grand concert de célébration. Grâce au développement du nô au Moyen Âge et du kabuki à l’époque d’Edo (1603 – 1868), le taiko a vu son usage croître et sa maîtrise s’enrichir puisqu’il accompagnait les représentations. Le taiko s’est également développé sous le patronage des grands temples bouddhistes du pays. Ils diffèrent selon les régions du Japon dont ils accompagnent les cérémonies et autres manifestations populaires. Ces derniers temps, le wadaiko est de nouveau à la mode, grâce aux nombreux festivals traditionnels. De nombreux groupes ont été fondés et combinent différents tambours. Ils se produisent tant au Japon qu’à l’étranger. L’un des plus célèbres aujourd’hui au Japon, Kodo, est originaire de l’île de Sado, où la pratique est assimilée à une voie, tout comme un art martial.
La pratique du Taiko fait appel à un travail corporel exigeant tel qu’on le retrouve dans beaucoup de pratiques telles que les arts martiaux traditionnels. Faire le « bon son » demande un ancrage et une stabilité du bassin (Tanden ou Hara) qui permet d’accéder à la souplesse, le silence intérieur et à la joie profonde que procure cette pratique.
Kodo* – Spririt à of taïko
*Kodō (鼓童) est un groupe de percussionnistes japonais originaire de l’ile de Sado. Son nom signifie « battement de cœur » et « enfant du tambour » en japonais.